La rémunération variable sur critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’est affirmée comme un pilier des politiques ESG des entreprises. En 2022, 95% des sociétés du CAC 40, 80% des sociétés du SBF 120 ont intégré au moins un objectif lié au climat ou aux ressources naturelles dans la rémunération variable annuelle à long terme ou à court terme de leur directrice général ou directeur général (CEO).


L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a évoqué le sujet, le code de gouvernement d’entreprise, code Afep Medef, l’a consacré dans sa dernière version de 2022. Les assemblées générales (AG) de cette année auront connu cette première articulation entre Say on Pay et Say on Climate.


Pourtant, toutes les incertitudes ne sont pas levées : comment définir les indicateurs et éviter le greenwashing ? Quels instruments doit-on privilégier pour ne pas augmenter indument la rémunération des dirigeantes et dirigeants? Faut-il se concentrer sur les sujets climats ou intégrer d’autres critères ?